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Sentinelle - Chap. 7

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Silver786's avatar
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Aucun de ses mouvements n'était superflu.
Chaque pas qu'elle faisait permettait au suivant de tirer le meilleur profit de sa position, que ce soit sur une planche, une marche de pierre, une caisse inclinée ou n'importe quel autre élément du décor. En l'observant, il avait appris au passage quelques astuces pratiques quant à la manière d'interagir avec son environnement.
Elle filait comme le vent, l'obligeant à donner le meilleur de lui-même pour tenir son rythme, qu'elle élevait progressivement.

Perplexe et en même temps admiratif, Naos n'avait cependant pas le temps de réfléchir aux raisons d'une pareille attitude. Sans sa connaissance des lieux et son habitude de déambuler sur les toits de la ville, il était persuadé qu'il aurait perdu sa trace depuis bien longtemps. Sans véritablement tourner en rond, étant donné que l'orientation générale de leur course menait approximativement vers les quais, Shade choisissait les passages les plus ardus, n'hésitant pas à bondir dans des ruelles peu fréquentées, escalader les murs des impasses pour finalement remonter sur les toits.

Pourtant, lorsqu'il peinait dans certains passages où il risquait de la perdre de vue, elle ralentissait subrepticement. Était-ce sa façon à elle de tester son endurance ?
Étant donné qu'elle avait précédemment testé son habileté au combat en l'attaquant directement et sans plus de cérémonie, cela ne l'étonnerait guère.

Finalement arrivés aux Quais, Naos eut un soupir de soulagement en la voyant ralentir. S'attendant à la voir s'arrêter un peu plus loin, il marmonna un juron et reprit sa course de plus belle quand elle accéléra à nouveau, une fois hors de vue des marins qui débarquaient et des dockers occupés au chargement des navires.

Après avoir zigzagué entre une multitude de tonneaux et manqué de perdre l'équilibre en bondissant sur une caisse au bois pourri, Naos, esquinté, s'arrêta finalement devant les immenses portes de ce qui devait être un entrepôt à l'abandon. Shade s'était adossée à l'un de ses piliers, et semblait en aussi bonne forme qu'au début de leur cavale, au grand dam de Naos qui s'obligea à respirer moins fort et se redressa.

- Alors, est-ce que je peux savoir maintenant ?

Son interlocutrice l'observait. Il n'y avait aucune animosité dans ses yeux verts, pourtant Naos se sentit vexé par cette impression d'être constamment jaugé par eux.

- Tu m'as attaqué sans aucune raison et tu as réussi à me faire courir comme un abruti dans la moitié de la ville et m'attirer dans ce coin perdu. La moindre des choses serait de m'expliquer pourquoi, tu ne penses pas ?

- Pourquoi ?

- Eh bien oui, je suppose que tu as une raison non ? Généralement on ne fait pas ce genre de choses sans -

- Non, je te demande pourquoi est-ce que tu as accepté de me suivre jusqu'ici.

Pris au dépourvu mais un tantinet irrité par cette nouvelle esquive de la jeune fille, Naos s'apprêtait à répondre mais Shade continua d'un ton égal :

- Tu ne l'as peut-être pas remarqué mais c'est l'endroit idéal pour se débarrasser de quelqu'un.

Le silence qui s'installa après sa remarque semblait confirmer ses dires. Quelques échos de l'activité sur les quais atteignaient cette place mais pas une seule âme ne semblait y vivre. Le voleur sentit un frisson parcourir son dos. Il répondit néanmoins avec un ton assuré :

- J'étais simplement curieux d'entendre ce que tu avais à me dire, c'est tout.

- Je vois. Tu as donc privilégié ton envie de savoir à ta propre sécurité.

- Ce n'est pas comme si tu me faisais peur ou quoi que ce soit.

À ces mots, Shade haussa un sourcil d'un air amusé.

- Oh, vraiment ?

- Et puis je ne pense pas que tu aies spécialement envie de te débarrasser de moi.

- Et d'où te viens cette impression ?

- Je ne sais pas, je le sens, c'est tout. Tu n'as pas l'air de quelqu'un de mauvais.

Cette réponse sincère et pourtant incroyablement naïve départit Shade de son demi-sourire narquois. Était-il si sot, ce voleur ? Ne se doutait-il pas qu'il avait en face de lui quelqu'un qui avait ôté tellement de vies qu'elle en avait perdu le compte ? Comment pouvait-il lui faire confiance sans savoir qui elle était ?

Elle n'arrivait pas à comprendre son raisonnement. Mais plus que tout, elle était troublée par ce qu'il avait dit, cette simple phrase, ce jugement auquel elle avait, se surprenant elle-même, terriblement envie de croire. Puis elle se rendit compte qu'il l'observait attentivement et recomposa son habituel masque d'impassibilité.

- Je vois. Eh bien dans tous les cas, tu as raison. Je ne te veux aucun mal.

Mais était-ce vraiment le cas ? Cette question tourmentait l'assassin depuis l'instant où elle lui avait proposé de la suivre sur les toits. Dans quoi allait-elle l'entraîner ? Était-ce vraiment un bon choix ? Embarquer dans ce projet quelqu'un qui n'avait vraisemblablement jamais tué qui que ce soit lui semblait subitement être une décision affreuse.

Ses yeux restèrent dans le vague pendant quelques instants, alors que son visage, d'ordinaire inexpressif, voire froid, exprimait l'indécision et la frustration.

- Mais je pense... Je crois qu'on aura besoin de quelqu'un comme ça. Quelqu'un comme lui.

Elle se retourna à nouveau vers Naos, et, plutôt que de lui offrir l'une de ces réponses qu'il attendait avec impatience, lui posa une nouvelle question :

- Dis moi... Je sais que ça peut paraître absurde de te demander ça étant donné les circonstances mais... Penses-tu avoir réussi ta vie jusque là ?

Naos cligna des yeux d'un air surpris. Son étrange interlocutrice l'aurait fait cavaler sur la moitié des toits de la ville pour arriver devant un vieil entrepôt et philosopher sur l'existence humaine ? Il réprima du mieux qu'il pouvait sa ridicule mais subite et pressante envie d'éclater de rire. Cette question saugrenue avait au moins le mérite d'avoir fait partir son irritation. Le jeune voleur répondit néanmoins, tout en se passant la main dans les cheveux d'un air gêné.

- Bah... Eh bien... Demander ça à un voleur... Tu peux déjà imaginer ma réponse, non ?

Le jeune homme se laissa tomber à terre, à quelques mètres de Shade, le dos contre le mur décrépi. Avec un sourire sans joie, il continua :

- Je n'ai pas de foyer, pas de métier, pas d'argent... Je ne pense pas qu'on puisse parler d'une grande réussite.

- Mais je n'ai jamais parlé de réussite financière. C'est vrai qu'être capable de combler ses besoins sans avoir à se soucier du repas du lendemain est appréciable mais... Richesse rime parfois avec tristesse, et cela plus souvent qu'on ne veut bien y croire.

Ayant une pensée pour sa multitude de réserves dorées éparpillées sur le continent, la jeune fille se dit qu'elle était bien placée pour en parler. Sans compter tous ces immondes personnages aux poches cousues d'or mais dont l'esprit et le coeur étaient gonflés par le ressentiment, la haine et l'amertume. Elle en avait tellement vu passer et trépasser.

- Ce que je voulais savoir, si on peut le dire de cette manière, c'est si tu avais trouvé un sens à ta vie.

Elle fit quelques pas, par la simple envie de ne pas rester immobile, et poursuivit, tout en tournant le dos à son interlocuteur.

- Suis-tu une direction en accord avec tes principes, tes objectifs... tes rêves ?
Préfères-tu prendre le chemin le plus fréquenté, celui de la sûreté et de la tranquillité, que la plupart des gens choisissent ? Ou bien erres-tu sans savoir où aller ?

Naos ouvrit la bouche pour répondre, puis se ravisa. Ramenant ses jambes vers lui, il s'assit en tailleur, plongé bon gré mal gré dans une profonde réflexion. Mais Shade n'attendit pas sa réponse et continua sur sa lancée après s'être retournée :

- Tu as aidé ce poissonnier tout à l'heure... Estevan si je me souviens bien. Cela t'a valu d'être coursé par deux mastodontes mais tu t'en es tiré avec une bourse pleine.

La jeune fille fit quelques pas dans sa direction, s'arrêta net et croisa les bras :

- Cette situation a quelques points similaires avec la proposition que je désire te faire. Disons juste que... C'est à une échelle différente. Dans tous les cas, il était question de choix à ce moment là. Tu aurais pu faire comme le reste de la foule, assister aux évènements sans en prendre part, ou à peine. Tu aurais pu continuer ta route et éviter l'attroupement. Tu aurais pu soutenir le bourgeois en espérant gagner ses faveurs.

Elle s'assit également en tailleur, face à Naos, le regardant droit dans les yeux, libérée du doute et de l'hésitation.

- Mais tu as choisi d'aider Estevan, quitte à prendre un mauvais coup à sa place. Si ces brutes épaisses avaient eu ne serait-ce qu'un quart d'intelligence supplémentaire, tu te serais fait maîtriser très rapidement. C'est un choix que beaucoup ont approuvé, mais que très peu auraient osé faire.

Le brusque envol d'une tourterelle sur le bord du toit de l'entrepôt interrompit l'assassin, attirant son attention ainsi que celle du voleur. Shade plissa les yeux mais continua finalement comme si de rien n'était :

- Maintenant imaginons que Shiraz, ou les Sept, sont représentés par Esteban, Kerwyn ou les Trois Couronnes par le bourgeois, et que la Confrérie du Zéphyr tient le rôle de ses gardes du corps. Tu me suis ?

Naos fronça d'abord les sourcils, se répétant à plusieurs reprises la dernière phrase de la jeune fille pour s'assurer d'avoir bien compris ses implications. Puis soudain, il blêmit. Il hocha finalement la tête avec lenteur.

- Si je te disais que je t'offre l'opportunité et les moyens de faire un choix, quelle serait ta réponse ?

Le jeune voleur la fixa avec stupéfaction.

- Affronter... le Zéphyr ?

- Si tu parles aussi fort, je crois que ce sont eux qui finiront par nous sauter dessus avant la fin de la journée.

Encore sous le choc des propos de Shade, Naos paniqua en entendant cette voix sortie de nulle part et failli détaler sans demander son reste. C'est alors que la jeune fille lui fit signe de regarder vers le haut.

Assis à l'extrémité du toit de l'entrepôt, les jambes pendant dans le vide, Farez fit un salut amical au jeune voleur. Puis il agita un bout de feuille froissée en direction de Shade.

- C'est écrit : " Vers deux heures ".

- Je l'ai repéré plus vite que prévu.

Le jeune homme se laissa dégringoler dans l'un des innombrables trous du toit, atterrit sur une poutre à la solidité relative et évolua jusqu'à la fenêtre la plus proche de Shade et Naos, qu'il franchit sans beaucoup de difficulté avant de se glisser aux côtés du voleur.

- Désolé de t'avoir surpris... Naos, c'est bien ça ? Je crois que Shade t'a exposé les grandes lignes de notre projet de manière beaucoup plus subtile que je n'aurais été capable de le faire. C'est elle qui m'a parlé de toi, et il semble qu'elle t'avait repéré depuis un bon moment. Ni elle ni moi n'offrons notre confiance au premier venu, je suppose que tu peux le comprendre. Seulement d'après ce que j'ai pu entendre à ton sujet, j'ai bien l'impression que ton caractère correspond au type de personnes dont nous aurons besoin.

Farez s'excusa ensuite du fait que les informations qui lui avaient été données n'étaient pas très claires pour faciliter son choix, cependant c'était là tout ce qu'ils pouvaient se permettre de partager pour le moment. Être au courant des détails de leur projet serait dangereux à la fois pour sa réussite, mais également pour sa propre personne.

- Si tu fais le choix de nous rejoindre, ces informations te seront transmises. Mais je vais être très clair : c'est une décision irrévocable. Si par la suite il s'avère que tu es un compagnon digne de confiance et que les circonstances ne te permettent plus de nous accompagner, on pourra envisager de te laisser partir. Mais jusque là, tu resteras un élément susceptible de divulguer ces informations.

Il pria ensuite le jeune voleur de leur excuser à nouveau de ce qui pourrait passer pour de l'arrogance étant donné qu'ils lui demandaient, d'une certaine façon, de leur prouver qu'il était un homme de confiance alors qu'ils étaient ceux qui étaient venus à lui. Malheureusement, encore une fois, ils n'étaient pas en mesure d'agir autrement. Pour terminer, et espérant en toute sincérité que Naos ne serait pas offusqué par cette démarche, il lui demanda s'il accepterait de répondre à quelques questions avant de réfléchir à sa réponse.

Plus intrigué que véritablement embêté par toutes les précautions que ses interlocuteurs avaient pu prendre en lui parlant, Naos lui fit signe de poursuivre.

- Je comprends. Eh bien, je t'écoute.

- Qui et où sont tes parents ?

- Mon père est mort avant ma naissance. Ma mère m'a abandonné. Elle a néanmoins eu l'immense mansuétude de me déposer aux portes d'un orphelinat d'un village proche de Melynas.

- J'en suis désolé... Mais comment se fait-il que tu sois au courant de la mort de ton père ?

- L'une des dames de l'orphelinat me l'a appris.

- Je vois... Et depuis combien de temps vis-tu à Orthelian ?

- Deux années.

- Quel a été ton premier vol ?

A cette question, Naos ne put s'empêcher un léger haussement de sourcil. Ces questions n'étaient pas énormément intrusives, mais il ne comprenait pas en quoi ses réponses pouvaient leur être utiles. Quoiqu'il en soit, il répondit néanmoins, après un instant de réflexion :

- Je crois que c'était un jouet en bois. Une toupie ou quelque chose de ce genre.

- Je te remercie d'avoir accepté de me répondre sans hésitation, j'apprécie vraiment ta coopération. Je n'ai plus de questions et je vais donc te laisser tranquille. Fais nous signe dès que tu auras fait ton choix.

Sur ces mots, Farez se dirigea, précédé par Shade, de l'autre côté de la rue, assez proche de Naos pour le garder dans leur champ de vision, mais assez éloigné pour pouvoir parler sans qu'il ne puisse les entendre. Après qu'ils se soient installés sur des tonneaux vides, prenant soin de ne pas faire face au jeune homme dans le cas où il serait capable de lire sur les lèvres, il reprit la parole :

- « Mansuétude » est un mot qui sonne bien étrangement dans la bouche d'un simple voleur.

- Et tu l'as peut-être déjà remarqué mais, bien qu'il soit assez atténué, il a un cal d'écriture sur le majeur de sa main droite. Je ne pense pas qu'il ne soit qu'un simple voleur, en effet.

- Il a l'habitude de ne trousser que les riches et d'autres voleurs c'est ça ?

- Oui. C'est peu commun dans le milieu.

- Pourtant il a bien dit que son premier vol était un jouet en bois. Ça ne colle pas vraiment avec sa mentalité.

- C'est à dire ?

- On ne naît pas voleur, on le devient par la force des choses. Bien sûr, toi et moi faisons exception étant donné que nous étions membres du Zéphyr depuis notre enfance. Mais si tu poses cette question à n'importe quel gamin des rues je suis persuadé que la plupart te répondront que c'était de la nourriture. C'est en général la première chose qu'ils volent, poussés par la faim.

- J'admets que c'est un raisonnement logique.

- Je suis sûr qu'il cache quelque chose. Quoi, je l'ignore. Et je ne sais pas si ses capacités valent vraiment la peine qu'on prenne ce risque d'accepter quelqu'un qui camoufle sa véritable identité.

Shade garda le silence pendant un moment. Puis elle observa du coin de l'oeil Naos, qui semblait perdu dans ses pensées. Enfin, elle répondit à Farez :

- Tu disais que les mieux placés pour contrecarrer les plans du Zéphyr étaient d'autres assassins n'est-ce-pas ?

Farez acquiesça. A ses yeux, il fallait être capable de comprendre les méthodes et la mentalité de la Confrérie pour pouvoir en venir à bout.

- Eh bien je pense que tu n'as pas tout à fait raison. Ça aurait été le cas s'il s'agissait d'anéantir ceux qu'ils enverraient pour assassiner les Sept, et seulement cela.

La jeune fille sauta au bas du tonneau sur lequel elle s'était assise et fit face à Farez.

- Mais il y a autre chose. La protection des Sept. Et je pense que tu serais d'accord avec moi si je disais que c'est un domaine dans lequel nous autres, assassins, n'excellons pas vraiment.

Son menton soutenu par sa main, le coude posé sur son genou qu'il avait replié, Farez réfléchissait aux paroles de Shade. Puis finalement, il hocha la tête, lui faisant signe de poursuivre.

- C'est pourquoi j'en suis venue à penser qu'un recrutement exclusif d'assassins ne serait pas forcément la meilleure solution. Et se limiter à seulement sept alliés serait du gâchis. Je crois que si nous arrivons également à trouver des gens aux talents totalement différents, cela ne pourrait que nous être profitable. Surtout que l'on ignore toujours quels types de mercenaires seront envoyés en renfort de Kerwyn. Si nous prenons les devants et arrivons à former une compagnie hétéroclite qui se complète, nous les prendrons par surprise. Peut-être même qu'on aura la possibilité de parvenir à remonter jusqu'à leur sphère dirigeante dès leurs premières tentatives de meurtres et les annihiler avant qu'ils ne puissent préparer les suivants.

L'assassin avait les yeux brillants, ce qui contribua à l'enthousiasme naissant de Farez concernant son idée. Il lui concéda un demi-sourire d'approbation.

- J'adhère à ton idée. Ça sera sans doute plus difficile, mais peut-être moins que de trouver des assassins compétents et révolutionnaires. Ceci dit, cela ne résout pas le cas de notre ami.

- Il ne se débrouille pas très bien au corps à corps. Il n'exploite pas vraiment son potentiel offensif et se repose principalement sur ses capacités à esquiver. Ironiquement, il a attaqué les gardes de ce matin à la manière d'un assassin : il les a pris par surprise et a fiché le camp juste sous leur nez.

- J'aurais bien aimé voir ça.

- Son endurance est acceptable. Sa plus grande force réside dans sa souplesse. Mais le plus intéressant reste sa marge de progression. Et potentiellement ce qu'il nous cache également. Je ne crois pas que ça soit quelque chose qui puisse nous être défavorable. Dans tous les cas, je suis persuadée qu'il deviendra un atout d'une manière ou d'une autre et je suis prête à prendre ce pari ainsi qu'à l'entraîner pendant notre voyage. Qu'en penses-tu ?

D'un signe de tête, il lui fit remarquer que Naos s'était levé et les regardait avec insistance.

- J'attendrais sa réponse avant de me prononcer. Il semble qu'il a tranché plus rapidement que prévu.

Il se leva à son tour, et tous deux se dirigèrent vers le jeune voleur.

- Reste à savoir ce qu'il va nous annoncer.

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:bulletwhite: Chapitre 8 : [ à venir ]


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oKaShira2's avatar
Pour tout te dire Naos me fait penser à une version humanisé de Flynn >w<
Surtout quand il se jette sur la nourriture, un vrai chat en fait!
:iconrubcheeksplz: